Parce que la forêt est la meilleure solution pour agir sur les deux principaux défis planétaires du siècle : le changement climatique et l’érosion de la biodiversité, Jim Bouchet et Stéphanie Salliou ont créé MiniBigForest: https://vimeo.com/384318735.
Depuis 2018, MiniBigForest avec sa mission de re-naturer l’Homme et re-naturer la Terre, plante des micro-forêts urbaines participatives dans toute la Bretagne. Le projet d’ouverture en Normandie est né de leur rencontre avec Stéphanie Heissat – cofondatrice des Terres de l’Être – qui croit profondément que la forêt répond aux besoins actuels et urgents de la planète et de ses habitants.
Plantés sur de petits espaces selon la méthode Miyawaki, ces petits poumons verts (constitués d’une trentaine d’essences locales spontanées par parcelle) permettent de ramener au cœur des villes de minis écosystèmes végétaux qui s’inspirent des mécanismes d’une forêt naturelle et permettent aux hommes, femmes et enfants des villes de bénéficier des nombreux bénéfices de l’arbre.
Pour planter une micro-forêt urbaine :
- Il suffit de 100 m² d’espace en friche pour planter une micro-forêt, même en zone urbaine dense et dégradée. Suivant la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki, il est possible d’intégrer des îlots de forêt dans l’ensemble de nos territoires en reproduisant le modèle de fonctionnement d’une forêt naturelle et primitive.
- Ces petites forêts peuvent être implantées un peu partout. Dans les parcs, les cours d’école ou le long des routes, peu importe. Pourvu qu’elles soient constituées d’arbres autochtones et non d’espèces importées d’ailleurs.
- En privilégiant les arbres dits indigènes, ces forêts poussent vite et surtout la biodiversité s’y développe de manière accrue.
La méthode a montré ses preuves dans le monde entier quelles que soient les conditions de sol et de climat. Plus de 2000 forêts ont ainsi déjà été créées à travers le monde. Le Docteur Akira Miyawaki, botaniste expert en écologie végétale, spécialiste des graines et de l’étude de la naturalité des forêts, a mis au point cette technique dès 1980. Ses travaux ont été récompensés en 2006 par le Prix Blue Planet, l’équivalent d’un Prix Nobel d’écologie.
Cette méthode présentée comme exemplaire dans un rapport de 1992 préparant le Sommet de la Terre 1992, puis en 1994 dans le colloque « Biodiversité » de l’Unesco à Paris a laissé longtemps le monde occidental de la sylviculture sceptique. Cela est en train de changer, bien qu’il y ait encore un déni persistant de la part de certains académiciens, chercheurs, forestiers ou écologues. Urban Forest, le précurseur du mouvement européen, à éditer un rapport pour répondre aux différents questionnements : http://urban-forests.com/wp-content/uploads/2020/05/Urban-Forests-Compilation-%C3%A9tudes-Miyawaki-b%C3%A9n%C3%A9fices-VF.pdf
Avons-nous encore le temps de douter ?
En Normandie, près de Caen, l’écolieu Les Terres de l’Être, s’est positionné en acteur engagé en plantant avec un collectif d’habitants, enfants, passionnés, la plus petite micro-forêt urbaine de France en décembre 2021 : 240 arbres et arbustes de 28 espèces indigènes locales recensées dans un rayon de 2km. https://www.leparisien.fr/calvados-14/dans-le-calvados-la-plus-petite-microforet-urbaine-de-france-prend-racine-28-12-2021-C57CBAWY5VB4TMUUFEGNYXM7JU.php
Cette forêt est le 1er acte et prémices de la future association MiniBigForest Normandie qui verra le jour à l’été 2022 pour apporter cette méthode et ses vertus dans les écoles et les quartiers des villes normandes.